Premier jet pour l'univers de "Progemia", ambiance sombre à la clef...
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Les traqueurs de Tor Actis (ou les "hépides") :
"Encore une nouvelle preuve de la folie des premiers colons de
Progemia. Ce sont des créatures (ou des machines?) de nature inconnue
qui hantent les plages et les quais de Tor Actis, empêchant depuis plus
de deux siècles toute exploration approfondie de l'île-cité. Ils se
déplacent seuls, restent silencieux lorsque qu'ils se croisent, et
courent comme des bête quadrupèdes en utilisant leur griffes comme
pattes avant. Les rares récits font part d'une agilité stupéfiante et de
cris bestiaux, mais il faut se contenter en général de prises de vue
lointaines depuis les navires-éclaireurs de New Byzance. Ils se cachent,
patrouillent parfois sans raison et tuent en lacérant leurs victimes
sans précision.
Et si vous êtes sage, sachez que c'est à peu près
tout ce qu'il faut savoir sur la cité elle-même, si l'on y ajoute le
ciel arborant cette horrible teinte violacée, l'architecture noir ébène
en colonnades, et des messages radio d'appel à l'aide en continu datant
de 2506..."
Extrait du livre "100 choses sur la Septa".
Si vous demandiez aux colons de Progemia quelle vision ont-ils de l'enfer, ils vous répondraient très certainement "Tor Actis", la citée pourpre. Il est vrai que son allure et ses dangers ont de quoi décourager les plus aventureux. Pourtant cette ville n'est pas entièrement désertée : Des groupes d'explorateurs y viennent régulièrement depuis les côtes de la Septa, la région la plus à l'ouest de l'empire byzantin, y accédant par voie aérienne pour en éviter les créatures des bas-fonds. En effet les hautes terrasses peuvent aisément accueillir plusieurs dizaines de planeurs, voir même des petits camps de fortunes si les expéditions durent pendant plusieurs jours.
Mais qu'y cherchent t-ils ? Pour la plupart des objets en tout genre, des vestiges et généralement tout de qui peux avoir de la valeur. Mais faudrait-il citer également les nombreux phénomènes paranormaux qui attire chaque jour toujours plus de scientifiques ou de mystiques en quête de réponses. Et si les plus prudents en ressortent idem, la détection de radiations termiques au sein des niveaux inférieurs prouve bien que quelque chose se cache en son cœur, au péril des plus aventureux. Si les traqueurs sont facilement irritables, qui sait ce qui se terre dans les tréfonds ?
